Raison d’être et innovation avec Orano Group

« La raison d’être d’une organisation est de permettre à des gens ordinaires de faire des choses extraordinaires. »
Peter Drucker

Claude Imauven, Orano Group, au CIME
Claude Imauven, Président du Conseil d’Administration d’Orano Group

A la mi 2020, à la sortie du premier confinement, notre cabinet a eu la chance de remporter un appel d’offres pour accompagner la transformation digitale d’Orano la Hague (anciennement Areva), le leader mondial dans le domaine du recyclage des combustibles usés provenant des réacteurs nucléaires. Nos missions sont multiples, mais elles entendent notamment faciliter l’intégration des outils collaboratifs au sein des métiers, et assurer un accompagnement du changement au sein de ce site industriel.

Orano, c’est également une réelle démarche d’innovation au sein du groupe, comme j’avais pu l’observer en 2018, et la mise en place de moyens conséquents pour préparer le futur, comme avec l’inauguration récente du CIME près de Limoges, à laquelle j’ai été convié en ce mois de septembre.

Au cours de celle-ci, j’ai pu échanger avec Claude Imauven, Président du Conseil d’Administration d’Orano Group, et Philippe Knoche, son Directeur Général. Tous deux m’ont expliqué que la dynamique actuelle de l’entreprise s’inscrit d’abord dans la raison d’être de l’entreprise, dévoilée en 2021 : « Développer les savoir-faire de transformation et de maîtrise des matières nucléaires pour le climat, pour la santé et pour un monde économe en ressources, aujourd’hui et demain. »

Philippe Knoche, Orano Group, au CIME
Philippe Knoche, Directeur Général d’Orano Group

Ainsi, Orano se positionne sur de grands enjeux de sociétés, en affirmant que dans un monde incertain, on a besoin de plus de nucléaire pour les enjeux climatiques et sociétaux. Cela implique aussi une démarche d’innovation ouverte (avec de grands groupes ou des startups), tout en s’appuyant sur les forces du passé, comme avec le site industriel de Bessines-sur-Gartempe, qui accueille désormais le CIME, Centre d’Innovation en Métallurgie Extractive, et qui accueillait historiquement un site d’exploitation minière d’uranium, aujourd’hui totalement réhabilité.

Le CIME intègre entre autres deux pilotes à forts enjeux :

– Le projet RECYVABAT qui propose de développer un procédé complet de recyclage des batteries Li-ion de véhicules électriques. Cela permet d’abord d’anticiper les enjeux environnementaux liés à la forte croissance de ce type de moyens de transports, mais aussi de contribuer à la transition énergétique, tout en assurant l’indépendance nationale vis-à-vis de métaux critiques dans un schéma d’économie circulaire. Le marché du recyclage des batteries Li-ion en Europe devrait atteindre 1 milliard d’euros en 2030, les enjeux financiers sont donc conséquents.

Le pilote RECYVABAT au CIME d'Orano Group

– Le projet MOX-2 : actuellement, 10% de la production d’électricité nucléaire française vient de matières recyclées. Ce chiffre pourrait atteindre 30% grâce au « MOX-2 », nouveau type de combustible qui permettra le multi-recyclage des combustibles nucléaires

Au-delà de la pure démarche d’innovation, il est intéressant de préciser que l’objectif d’Orano Group est d’accélérer très vite sur ces sujets. Ces pilotes pourraient ainsi être multipliés par 100 sous 1 an. Cette volonté d’accélération est quelque chose que j’observe chez de nombreux industriels, qui ont dépassé la logique des POC (Proof Of Concept) et privilégient un rapide passage à l’échelle industrielle.

Concernant plus largement les enjeux de transformation, le but d’une entreprise comme Orano est notamment d’optimiser la performance, et de garantir la compétitivité, dans un contexte où les alternatives énergétiques renouvelables existent, sans pouvoir néanmoins supplanter le nucléaire.

Si vous voulez en savoir plus sur le type d’accompagnement que nous menons notamment avec Orano la Hague, vous pouvez nous contacter ici.